Jibé
Christian Garcin
Il ne faut pas croire les écrivains. Christian Garcin rend bien hommage à JB Pontalis. En prenant le prétexte d’un tableau de deux enfants qui luttent, il écrit l’estime et la complicité, le mystère d’une relation. Il chemine par bribes et par ellipses, allant de souvenirs en émotions, il écrit comme il voyage, attentif à la vie, à la vérité de ce qui l’a uni, depuis son premier livre, à l’éditeur, puis à l’homme, puis à l’ami que fut pour lui « Jibé ». Il écrit l’absence.
Il n’y a pas plus bel hommage qu’inscrire dans la vie et dans la littérature la force d’une rencontre entre deux hommes qui se sont reconnus l’un et l’autre.