Alphonse de Lamartine
Après la chute de Charles X, Alphonse de Lamartine (1790-1869), d’abord attaché d’ambassade à Naples, puis second secrétaire à Florence – 1825-1828 –, abandonne la carrière de diplomate.
En 1830 – il a quarante ans – il est élu à l’Académie française. En 1831, il se présente aux élections législatives à Macon, où il sera battu de peu. Ce n’est qu’après son retour d’Orient qu’il sera élu député de Bergues (Nord), en 1833 et réélu en 1837. En 1838, il est élu conseiller général de Saone-et-Loire. Au début de la IIe République, en février 1848, il est nommé ministre des Affaires étrangères pour un peu moins de trois mois. En décembre de la même année, il se présente à la présidence de la République, et sera battu par le prince Napoléon, futur Napoléon III.
Le lendemain du coup d’État du 2 décembre 1851 et l’instauration du second Empire, Alphonse de Lamartine met fin à tous ses mandats et se retire définitivement de la vie politique.