Le Red boy
Emmanuel Pernoud
Un portrait d’enfant qui disparaît, un homme qui part à sa recherche et qui rencontre une femme. Des peintures encore fraîches que leur auteur s’emploie à détruire une à une. Une toile de musée. Quelqu’un la décroche et va la poser sur la chaise du gardien. La photo d’une femme qui sourit. Derrière elle, deux enfants qui vous fixent gravement, enfermés dans un cadre.
Les récits rassemblés dans ce livre ont des lieux : musées, églises, appartement d’un collectionneur, hôtel des ventes, ce sont les endroits où l’on trouve la peinture. Les artistes se nomment Corot, Zurbarán, Cézanne, Gainsborough, Bacon, Matisse, Géricault. Les œuvres sont souvent des portraits et les modèles des enfants. On y croise un châtelain solitaire, un malade gardant la chambre, des garçons de café, une milliardaire de notre temps, un peintre amateur de la Belle Époque, une jeune artiste en vue. Qu’ont-ils en commun ? De ne pouvoir vivre sans la peinture et parfois d’en mourir.