Éloge du repos
Paul Morand
2e édition
C’est après l’apparition des « congés payés » que Paul Morand publia cette charge contre les loisirs et les fuites devant soi. Il y prône une liberté vagabonde, gouvernée par la curiosité et la fantaisie.
À quoi bon gagner du temps si nous ne savons pas en profiter ? Se reposer est un art. Un « professionnel » du loisir et de la fantaisie vagabonde nous offre cet éloge – nuancé – du repos. Pour éviter que le temps gagné ne soit aussitôt perdu, Paul Morand se livre ici à une pédagogie ironique : les vacances et les voyages s’apprennent comme le reste. Cette pratique du farniente n’est pas seulement une question de lois et de congés payés, c’est d’abord avec l’âme qu’elle a affaire.