Chroniques de la fin d’un monde
Pierre Mac Orlan
Pierre Mac Orlan, dont nous avons réédité il y a peu Rues secrètes, est un écrivain épris de ce qu’il appelait le « fantastique social ».
Spécialiste des bas-fonds, de la pègre, de la Légion étrangère et autres figures d’aventuriers en tous genres, il était aussi profondément épris de son époque, qu’il voyait se transformer sous ses yeux, et dont il tenait à nous livrer les derniers feux avant extinction.
Chronique de la fin d’un monde se présente comme un tableau littéraire des provinces françaises et de la vie des hommes.
Au gré des chapitres, où le romantisme est associé aux noms des quatre points cardinaux, d’autres territoires « romantiques » viennent s’inviter à cette ronde de la terre : celui des bois, de l’été, de l’automne, de Strasbourg, de Rouen, des mers imaginaires, et jusqu’au romantisme de la fin du monde, qui ne manque ni d’humour, ni d’érudition.