Chardin, la petite table de laque rouge
Alice Dekker
Au soir de sa vie, alors qu’il prépare l’une de ses dernières expositions au Salon, Jean Siméon Chardin, peintre du silence et de la pudeur, consent à se dévoiler.
Dans une confession à son fils, le peintre de La Raie et de L’Enfant au toton, qui n’eut pas son pareil pour révéler la beauté présente dans les choses les plus humbles, revient sur les œuvres qui lui ont valu sa renommée.
De toile en toile, le maître de la nature morte, pour qui le réel était une vérité suffisante, retrace sa carrière, donnant aussi à voir les doutes de l’artiste et les faiblesses de l’homme.
Reconnu aujourd’hui comme un avant-gardiste, Chardin fut considéré par certains de ses contemporains comme un peintre marginal, voire mineur.
C’est également à une promenade dans le monde artistique du XVIIIe siècle qu’Alice Dekker nous invite, dans ce deuxième texte publié chez Arléa après Les Glorieuses Résurrections, son premier roman paru en 2008.