Baron Fain Mémoires
Baron Agathon-Jean-François Fain
Quand, le 27 octobre 1795, le général Bonaparte s’installe à l’hôtel de la Ire division militaire, rue des Capucines, à Paris, il y trouve un garçon de dix-sept ans : Agathon-Jean-François Fain. Durant le Directoire, le Consulat et l’Empire, Fain ne quittera plus le consul puis l’empereur. En 1806, nommé secrétaire-archiviste, il devient un proche de Napoléon.
« Dans le cabinet je me taisais ; si depuis je me suis mis à écrire, c’est qu’il m’a semblé que j’avais un dernier devoir à remplir », déclare Fain.
Avec le baron Fain, nous pénétrons dans le cabinet de travail de l’empereur, mais aussi dans ses appartements privés. Nous suivons Napoléon au conseil des ministres ou au Conseil d’État, nous sommes en voiture lorsque le secrétaire accompagne l’empereur dans cette France aux cent trente départements, ou en campagne, sur le théâtre de ses conquêtes. Fain ouvre grands les yeux, entend tout, note tout. Rien ne lui échappe.
Voici un portrait de Napoléon - le souverain, l’homme d’État, mais aussi l’homme privé, le travailleur aux capacités exceptionnelles - par un témoin exceptionnel.